Son papa, sa joie, il n'est plus là Ils disent que c'est la loi On le lui a arraché des bras Les hommes en noir ont choisi Bonheur perdu… Bonheur enfui L'oiseau dans la cage, il l'a libéré Son père, lui, on l'a cloisonné En vain, c'est celui qui réclame quand surviennent les petits drames Quand l'honneur du père est souillé, en récré C'est à coup de poing qu'il lui redonne sa fierté à 4 heure et demi, la solitude vient le chercher La nuit, réveillé par des pleurs… sa mère Difficile pour un mouflet de comprendre que la justice peut séparer deux grandes personnes qui se sont aimées Une peine de 15 ans,”Est-ce que c'est long, maman ?” Pour lui, c'est toute une vie Entre amour reclu et regret L'enfance file à une allure immodéré Le temps ne peut se rattrapper
Refrain
Est-ce qu'on existe quand on nous prive du vent, des arbres et des rires d'enfants Laché dans l'enclos de la cruauté, des regards glacé ou la chaleur des êtres aimés n'est permis qu'en minute compté Elles se voient mais ne peuvent se toucher La porte se referme et la lumière disparait Et dans l'obscurité Elle attend une visite… un courrier Ses yeux se sont posés sur de vieilles photos Elle explose en sanglot Et dans son sommeil Elle se surprend à écouter des timbres de voix si familier : “Courage, on est là, on pense à toi” La force que procure ses mots l'aide à retrouver un éphèmère repos Une séparation qui se compte à présent en années Une blessure qui ne s'est jamais cicatrisée Au parloir, sa fille se jète dans ses bras Je vais mettre mon 2eme enfant au monde, mama Et tu n'est même pas là A côté d'elle se tenait sa petite fille intimidé la mami s'empresse de l'embrasser L'enfant l'observe et ajoute bonjour madame l' absence institutionnalisée à fait d'elle une étrangère aux yeux de ceux qu'elle aimait …Bonjour madame
Refrain
C'était un vendredi 10 juin il a cessé d'être un matricule pour redevenir mon petit frangin Quand on s'est retrouvé le monde a cessé d'exister pourtant il était bien là sous nos pieds Mais il a fallut peu de temps pour saisir Mon petit refré… Il ne reste plus rien de s' qu'il a été Ce n'est plus le même homme Il est froid, distant à la fois Perdre un être chère alors qu'il est vivant c'est blessant Entre nous un mur s'est érigé c'est moi qu'on aurait du emmener J'aurai essayé d'en parler On dit d'là -bas que c'est l'école de la criminalité Qu'est-ce qu'on t'as appris ? Qu'est-ce qu'on t'as fait ? Là-bas on anéanti on n'aide pas à se réinsérer il est libre mais j'ai l'impression qu'il reste incarséré Leurs barreaux invisibles je commence tout juste à les palper
Outro: Quand vous condamnez quelqu'un c'est tout son entourage que vous condamnez Quand vous enfermez une personne C'est une centaine de personne que vous enfermé
A méditer |
Intro Une machine au pouvoir colossal, Ecrase de tout son poid des millions de corps qu'on étale. Tire sans cesse les limites de l'incroyable. La détresse est totale Et le stress est palpable.
Anonyme citoyen Est-tu conscient qu' M6, TF1 assurent l'éducation de tes gamins Le string fait moins polémique que le voile islamique te repose pas que sur col-lé on leurs apprend déjà à se conformer Et ce prof qui était à son aise sauf qu'il faisait cour à des chaises on rempli les facultés comme pullulent dans les Mac Do, les ouvriers. PDG, tu aimes les immigrés qualifié de peur de les exploiter tu préfères pas les embauché
Refrain On vit les deux pieds dans la merde, Ce ne sera jamais fini On a le monde qu'on mérite On se trompe de sens, de directions, de coupables, de moyens d'actions depuis des générations.
Etat fébrile qui érige ses lois de façon subtile Protéger, préserver les intérêts de ceux qui se trouvent au sommet Et le peuple… Ce bel abruti Certains se compromettent avec la tyrannie D'autres se rebellent mais agressent le mauvais ennemi son voisin plus pauvre que lui Vous exposez la monnaie comme absolue qualité Ailleurs et dans les quartiers défavorisés ou règne chômage, insalubrité Alors préparez-vous pour l'insécurité Illusoire amélioration de leur condition Car c'est des coups de flash ball qui te remettent dans ton rang social Les émotions restent étouffées “Rétablir l'ordre” dans les faits c'est oppresser des gens qui sont déjà blessés c'est pas un poulet qu'il faut sacrifier mais l'institution policière toute entière Certain écrivains délivrent des vers qui changeraient des délinquants en révolutionnaire
Refrain
La recette du gouvernement pour perdurer dans le temps c'est fragmenter les gens les faire mijoter dans le communautarisme pour obtenir l'individualisme Notre unité brisée ne peut voir ce pouvoir basculé celui là même qui glorifie l'économie basé sur la surexploitation d'autrui la sueur des uns fait la fortune de certain Cette dictature marchande réussit la ou le nazisme a échoué Et les non-productifs vous avez votre méthode pour les éliminer En invoquant la marginalité vous laissez des gens coucher dehors à moins 6 degrés Ce marasme, comment peut-t-il se consumer ? un soulèvement de masse non-hostile pourrait destabiliser ce système si violent soit-t-il ça se traduirai par un unanime refus de travailler il n'y a pas que dans les votes que frappera l'abstention mais aussi dans leur société de consommation Et ce qui faisait la force de cet état fera de lui une proie
Outro : Le mutisme, l'immobilisme sont des actes politiques au même titre que se révolter. La neutralité n'a pas raison d'être, quelque soit ton camp, tu es engagé. |
Intro Dans la vie de toutes les journées on laisse son ego s'exprimer Immortalité profonde mais quand les notres succombent on ferme sa gueule on laisse notre vanité de côté sa tentative de disparaître a abouti avant de se couper les veines voici son état d'esprit :"
j'veux dormir jour et nuit car c'est dans ses rêves que l'homme est en liberté dès que je me réveille je suis emprisonné par cette foutu réalité ma vie une déception car y a manque de compréhension leur regard outré sur notre complicité n’arrête pas de me tuer pourtant ce genre de relation à quiconque je l'ai jamais imposé Devant le bonheur toléré, j'reste envieux Y a vraiment qu'eux qui ont le droit d'être heureux ? Et si mon amour c'était trop leur demander j'aurai juste voulu qu'on prenne le temps de m'écouter j'aurai voulu céder ma vie à quelqu'un qui aurai su en tirer profit j'ai plus peur de mourir, j'ai peur de continuer à vivre Vivre pour souffrir J'sais pas si les morts sont à plaindre si eux sont indulgents je veux les rejoindre Ici, on se permet de critiquer à tout va mais mes sentiments n’appartiennent qu'à moi j'suis beaucoup trop fragile pour ce monde hostile je veux m'en aller, t'as rien à te reprocher c'est moi le déchet, parce qu'au fond, notre liaison, je l'assume pas tout à fait Alors si je crève demain tu seras triste au début après ça te feras rien J'serai une de ces étoiles dont on ignore le nom de toute façon à part toi tout le monde s'en bas je mourrais dans l'indifférence de l'anonymat ma mort n'a pas l'innocence de l'enfance j'ai assez vécu pour me savoir victime du vice qui semble hélas englober tout le globe ils appellent tous ça de la lâcheté mais quelques part il faut du courage pour se tuer"
Refrain
Dix ans que je l'attend assis sur le banc de ce parc Ici, y’a que des amoureux, Cupidon les a possédé avec son arc j'ai l'impression que les oiseaux me narguent en chantant le printemps j'leur donne des graines pour qu'ils arrêtent un moment j'contemple la vie des autres défilée pendant que la mienne reste figée. je les vois heureux, moi, je suis en train de ver-cre j'me dis que je souffre pour eux y'a mille personnes autour de moi mais pourtant je me sent seul seul comme un patient à l'hosto seul comme un papi dans une maison de repos sans vivre à tes côtés, dix ans se sont écoulés j’aurai attendu avec toi que tes larmes cessent de couler j'aurai voulu te faires rire et notre enfant, il aurait eu ton sourire la nature a fait qu'il ne verra jamais le jour il aurait été témoin de notre amour
Refrain
Pourquoi t'as fait ça ? ma situation est la moins enviable vivre ta mort chaque jour, j'suis incapable pour me donner bonne conscience, j'me ment en me disant que t'es toujours vivant j'pleure ta mort, tu ris ma vie je revois avec une amère nostalgie ces pièces vides aujourd'hui pourtant peuplées de nos plus beaux souvenirs, chéri c'est impossible que je t’oublie chaque centième de seconde en moi, tu vis j'aurai jamais fait un tel choix sachant qu'y a au moins une personne qui tiens à moi
Outro Etre en deuil, c'est vraiment pire que d'être dans un cercueil. |
Ça fait bien une vingtaine d'années que j'évolue dans un pays Qui physiquement n'est pas le mien mais que je porte dans mon coeur Malgré cela quand on me demande si je me sens français ou étranger Je réponds étranger car le regard des autres sur moi Me fais redevenir ce que ma couleur est L'existence d'un parti comme le F. N Me fais comprendre que je ne suis pas chez moi, ici D'autant plus vexant car j'ai là, tous mes souvenirs de vie Et puis, mon grand père a offert sa vie pour ce pays Moi, j'ai pensé français, j'ai chié français Et j'ai eu droit au bras d'honneur français Ce sentiment de rejet Voit certain d'entre nous tendre les mains Vers le communautarisme, oh putain Les gens qui vivent loin de leur pays d'origine Se sentent doublement obligé de se rattacher à leur racine Amma, appa ne veulent pas Que j'unisse mon existence avec une blanche Je m'aperçois que le refus persiste des deux côtés En moi, je porte deux cultures mais je suis deux fois plus pénalisé La France et le bled, joue au ping pong avec mon esprit Et j'attends impatiemment la fin de la partie C'est la ghettoïsation des mentalités qu'il faudrait anéantir Mais faut pas se mentir Elle est pérenne depuis des générations Hélas, c'est comme ces haineuses institutions Mes amis sont tous aveugles et on entend nos cœurs battre Nos yeux ne guideront jamais nos pensées
Refrain "- Qu'est ce que tu fais de tes valeurs Kasim ? Qu'est ce que tu fais de ta culture, de ta religion ? Ecoutes ta mère. Nous on est tes parents. On donnerait n'importe quoi pour toi, on pourrait tout faire pour toi, tu es notre seul fils, tu es notre avenir. C'est la dernière fois que je te le demande. - Non tu me demandes pas, tu m'ordonnes comme tu as toujours fait avec moi."
A des milliers de kilomètre là Il y a des modes de vie que l'on soupçonne pas Me revoilà face à mon pays d'origine Celui qui m'a confié à l'occident Afin d'assurer ma survie, matériellement parlant Ma famille que je ne connais pas Me prend déjà dans ses bras Son rêve, c'est de poser son pied sur le sol français Non, cousin, l'hexagone n'est pas une montagne d'or C'est vrai, il y a des allocs pour survivre et encore Pour le logement, c'est un peu saturé Pour le taf… Fais des concessions sur ta santé Avec ce discours, je passe pour le français qui ne veut pas partagé L'Inde, cette société ou chacun de tes gestes est conditionné Par : “ce que les autres vont penser” C'est aussi la nation de toutes les contradictions Ici, ils font comme si le sexe n'existait pas C'est pourtant eux qui ont inventé le kamasutra D'un coté les femmes sont plus que jamais asservies De l'autre, elles sont premiers ministres de ce pays J'ai vu ces enfants ayant le minimum de subsistance Garder le sourire avec une telle insistance Ici bas, on a du respect pour les vaches qu'on dit sacrées A l'inverse, des hommes au rang d'animaux sont relégués Mêmes aveugle, on a pu inventé un système pour vomir sur autrui Les castes abolies séviront toujours dans mon pays Des hommes revendiquent leur infériorité Je suis intouchable dans le sens qui peut vous arrangé
Outro J'ai souffert d'une crise identitaire toute mon enfance Aujourd'hui que ce soit en Inde ou en France Avec ou sans différence J'avance pour ma convalescence
Refrain "- Vous pensez sûrement que l'Inde est bien inférieur à vous ? - Si je pensais vraiment ça, alors dites moi pourquoi je voudrais acheté ce palace ? - Vous croyez que c'est l'Inde ça ? Tout ce que vous voulez vendre c'est l'Inde mais surtout sans les indiens. Mais c'est ce que les touristes viennent chercher ici, du luxe et du confort avec des miettes de cultures. Je ne veux pas que vous fassiez de l'Inde un parc à thème. L'inde s'est débarrassée des impérialistes comme vous." |
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