Intro Dans la vie de toutes les journées on laisse son ego s'exprimer Immortalité profonde mais quand les notres succombent on ferme sa gueule on laisse notre vanité de côté sa tentative de disparaître a abouti avant de se couper les veines voici son état d'esprit :"
j'veux dormir jour et nuit car c'est dans ses rêves que l'homme est en liberté dès que je me réveille je suis emprisonné par cette foutu réalité ma vie une déception car y a manque de compréhension leur regard outré sur notre complicité n’arrête pas de me tuer pourtant ce genre de relation à quiconque je l'ai jamais imposé Devant le bonheur toléré, j'reste envieux Y a vraiment qu'eux qui ont le droit d'être heureux ? Et si mon amour c'était trop leur demander j'aurai juste voulu qu'on prenne le temps de m'écouter j'aurai voulu céder ma vie à quelqu'un qui aurai su en tirer profit j'ai plus peur de mourir, j'ai peur de continuer à vivre Vivre pour souffrir J'sais pas si les morts sont à plaindre si eux sont indulgents je veux les rejoindre Ici, on se permet de critiquer à tout va mais mes sentiments n’appartiennent qu'à moi j'suis beaucoup trop fragile pour ce monde hostile je veux m'en aller, t'as rien à te reprocher c'est moi le déchet, parce qu'au fond, notre liaison, je l'assume pas tout à fait Alors si je crève demain tu seras triste au début après ça te feras rien J'serai une de ces étoiles dont on ignore le nom de toute façon à part toi tout le monde s'en bas je mourrais dans l'indifférence de l'anonymat ma mort n'a pas l'innocence de l'enfance j'ai assez vécu pour me savoir victime du vice qui semble hélas englober tout le globe ils appellent tous ça de la lâcheté mais quelques part il faut du courage pour se tuer"
Refrain
Dix ans que je l'attend assis sur le banc de ce parc Ici, y’a que des amoureux, Cupidon les a possédé avec son arc j'ai l'impression que les oiseaux me narguent en chantant le printemps j'leur donne des graines pour qu'ils arrêtent un moment j'contemple la vie des autres défilée pendant que la mienne reste figée. je les vois heureux, moi, je suis en train de ver-cre j'me dis que je souffre pour eux y'a mille personnes autour de moi mais pourtant je me sent seul seul comme un patient à l'hosto seul comme un papi dans une maison de repos sans vivre à tes côtés, dix ans se sont écoulés j’aurai attendu avec toi que tes larmes cessent de couler j'aurai voulu te faires rire et notre enfant, il aurait eu ton sourire la nature a fait qu'il ne verra jamais le jour il aurait été témoin de notre amour
Refrain
Pourquoi t'as fait ça ? ma situation est la moins enviable vivre ta mort chaque jour, j'suis incapable pour me donner bonne conscience, j'me ment en me disant que t'es toujours vivant j'pleure ta mort, tu ris ma vie je revois avec une amère nostalgie ces pièces vides aujourd'hui pourtant peuplées de nos plus beaux souvenirs, chéri c'est impossible que je t’oublie chaque centième de seconde en moi, tu vis j'aurai jamais fait un tel choix sachant qu'y a au moins une personne qui tiens à moi
Outro Etre en deuil, c'est vraiment pire que d'être dans un cercueil.
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